En notre nom, notre collège Thierry Cozic a interpellé le gouvernement lors de la séance des questions d’actualité sur la situation d’EDF, notamment sur le plan financier.

Depuis le début du quinquennat, la gestion de l’énergie en France est chaotique. Le parc de production électrique n’a pas évolué, le développement des énergies renouvelables stagne, notre production est menacée par des pannes et problèmes de maintenance.

La crise de l’énergie a encore empiré la situation. Dans l’urgence, le gouvernement a imposé à EDF de vendre un plus grand volume d’électricité à prix cassé, créant une spéculation des fournisseurs virtuels sur le dos de cette crise. En effet, sur quarante fournisseurs, plus de trente-cinq sont des fournisseurs qui ne produisent rien, mais spéculent sur les approvisionnements garantis d’EDF.

Force est de constater qu’en France le marché de l’énergie est devenu le royaume de la financiarisation. Le chèque énergie de 100 euros alloué par le gouvernement semble bien insuffisant en réponse à cette flambée des prix.

Le groupe EDF déjà lourdement endetté est menacé. Les quatre principales organisations syndicales appellent à une journée de grève. Cette mobilisation est compréhensible.

Nous devons appliquer une vraie politique publique de l’énergie, encadrer et légiférer pour arrêter de subventionner une concurrence factice au mépris de l’intérêt général qui spolie les Français et ne contribue qu’à l’enrichissement privé.