📍 📢 #rapportsauvé, enfants abusés, quelles initiatives gouvernementales ?
Accueil > >
Aujourd’hui lors des questions au gouvernement j’ai interrogé le Ministre Darmanin sur les conclusions accablantes du rapport de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église.
216000 victimes d’un clerc, 360000 si l’on ajoute celles abusées par le personnel laïc. A minima 3000 prédateurs, hommes, prêtres ou religieux, depuis 1950. Une violente onde de choc. Une réalité inacceptable et douloureuse à laquelle se confronte la communauté catholique toute entière, et avec elle, tous les français profondément émus par l’ampleur des crimes et le nombre d’enfants blessés condamnés trop longtemps au silence.
La qualité de son analyse est saluée unanimement. 45 recommandations sont proposées pour construire les bases d’une réparation de l’irréparable et envisager la réforme d’une institution.
Véronique Margon, présidente de la Conférence des religieuses et religieux en France, désigne « faillite institutionnelle » de l’Église dont les silences face à la pédocriminalité présentent un « caractère systémique ». Une Église qui doit à présent réécrire son mode de gouvernance, la formation des clercs, sa théologie morale, sa conception de la sexualité. Face au nombre des victimes, à l’ampleur de la tâche, peut-on laisser l’Église seule face à ses défis ?
Le gouvernement de notre République laïque peut-il être absent ou simplement observateur des mesures et de l’accompagnement concernant les victimes ? Quelles suites seront données propositions qui s’adressent à l’État ?
En Irlande, il y a 20 ans, face aux révélations des abus dans l’Église, l’État, par la concertation de plusieurs ministères, avait mis en place des actions communes et un investissement important de la justice. Notre responsabilité est collective pour protéger nos enfants, celle du gouvernement aussi.
📍 📢 #rapportsauvé, enfants abusés, quelles initiatives gouvernementales ?
Accueil > >
Le 28 octobre