Les modèles de fonctionnement et de décision sont bien sûr différents

7 districts hydrologiques de bassin chargés de planifier, garant de la protection quantitative et qualitative et de valider les programmes d’interventions. Néanmoins, ils ne prélèvent ni perçoivent de redevances.

Les Régions sont en première ligne avec une décentralisation plus affirmée que le modèle français.

Malgré des avancées certaines, les ressources ne sont pas encore suffisamment connues. Les comportements des nappes restent à approfondir.

La connaissance précise des prélèvements est plus préoccupante. Une situation découlant d’une culture italienne de bien commun mais partagé multipliant les puits non répertoriés.

Après une sécheresse également sévère en 2022, une nouvelle prise de conscience émerge sur la nécessité de prévoir l’avenir. Le plan de relance et de résilience Européen pour l’Italie prévoit un volet stratégique de gestion de l’eau qui impose une meilleure planification et maîtrise des ressources et des consommations.

Les réseaux sont en mauvaise état, situation découlant d’une ressource autrefois jugée abondante. 42% de pertes dans les réseaux ! Les travaux et projets sont donc très conséquents mais l’Europe impose un calendrier qu’il sera difficile de tenir. Des négociations sont en cours pour le réviser.

Des rencontres sur le terrain particulièrement intéressantes à Rome avec :
La Sénatrice Simona Petrucci, spécialiste du sujet
M.Colarullo, DG d’UTILITALIA, fédération des entreprises opérant dans les services publics de l’eau.
Mme Veronelli, Garante de l’eau de la Région Lazio
M. Guerrini, Directeur eau de l’autorité de régulation
M.Vincenzo, DG de l’association nationale des consortiums d’irrigation
M.Lo Presti, DG des ressources de l’eau, Ministère de l’Environnement
Mme Qurati et M.Salbitani, ministère de l’Agriculture
M.Casino, DG de l’Autorité de District des eaux de l’Apennin Central
À noter l’architecture admirable de l’Ambassade de France qui nous a reçu pour les premiers rencontres !